Pourquoi je (ne) veux (pas) arrêter d’écrire

Il y aurait tellement de raison. Tellement. Déjà, je fais de plus en plus de fautes. Vraiment. C’est hallucinant. Ne serait-ce que d’un petit status facebook, je regarde que parfois, ce n’est pas des fautes de frappes. Mais bel et bien des fautes. Point.

Parce que je n’ai pas le temps. Et patati et patata. C’est comme de baiser. J’ai toujours envie, mais justement, je ne fais rien pour. Pas pour rien que j’ai peu d’orgasme (littéraire).

Parce que je suis en panne d’idées. On est jamais en panne d’idée. On a juste pas le temps de les mettre sur l’ordi. Re-point. C’est un constat effroyable. (ça me fait peur, toute les putains d’idées que j’ai en tête que je ne mets pas sur l’ordi).

Parce que je ne finis jamais rien. La seule chose que je risque d’accomplir, si je continue avec cette pensée (magique, peuh!), c’est ma mort. Sérieux.

Parce que je ne débute jamais rien. Même chose qu’au point précédent, mais à l’envers.
Quand je veux écrire, je me fais toujours déranger. Ben oui, mais ton bureau est au beau milieu de l’appartement, t’espère quoi? C’est comme de vouloir être seule et d’aller te promener sur Sainte-Catherine, quand il fait beau, pendant un festival quelconque. Un peu contreproductif.

Parce que je suis moi. C’est une raison ultime et sans équivoque. Je suis moi, j’en ai besoin et sérieux, la meilleure thérapie que je mets délibérément de côté. Pas fort! Une dose d’effexor, por favor!

Parce que je suis folle. Dois-je vraiment élaborer?

Parce que je serai jamais publier. (Bah, ça, ma petite fille, faudrait que tu termines ce que tu commences et que t’arrête d’allumer des cierges pour des œuvres inachevées!)

Parce que mon ex. Il est con. Bonne raison de lui prouver le contraire. Tsé.

Et surtout, surtout, parce que (égo oblige), comment pourriez-vous sans mes belles paroles, bourrées de fautes d’ortographe et de syntaxe, parce que ma folie vaut la peine d’être lue et partagée, parce qu’un cri du clavier et plus puissant qu’un cri du cœur, parce que je suis capable de pondre des trucs en 10 minutes, sans me relire (grosse gaffe, mais bon, je suis pas parfaite), parce que je veux pouvoir dire qu’au travers tout ce que j’ai fait, j’ai accompli quelque chose que je savais faite pour moi.

Alors, sérieux, je me lève le cul, je le secoue un peu, je le connecte à mon cerveau et vlan! je laisse le doigté faire ce qu’il a à faire.


Bonne journée là!

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