Petit train train va loin

Je me suis toujours sentie au-dessus de ce qui se passait dans le monde en général...pas que je m'en dissocie, au contraire, je vois pas l'intérêt de fermer mes yeux sur ce qui existe bel et bien en dehors de ma petite fenêtre, mais je me suis rendue compte avec le temps que l'espèce humaine piétine, tourne en rond et ne se renouvelle pas...je veux dire, je suis bien prête à aller explorer ce qui se passe autour de moi, mais à quel prix vais-je réussir à trouver un endroit ou je me sentirais vraiment bien...en fait, le bonheur se résume à pas grand chose, mais tout dépendant de quels yeux nous le regardons...je connais quelqu'un depuis maintenant 5 ans et pour raisons x, on a jamais formé un couple...pourquoi, ça j'en ai vraiment aucune idée... en fait, oui, j'ai ma petite idée et cela tourne beaucoup autour de circonstances nébuleuses et mauvais timing...tout est une question de mauvais timing dans ce bas monde. On est jamais préparer à vivre le moment présent, parce qu'on s'imagine qu'il aurait peut-être une infime chance qu'il se reproduise...ce qui est rarement le cas...tout arrive NOW...pour ne pas dire à la seconde que j'écris ses mots...comme justement, à la seconde ou j'écris ces mots, je pourrais être en train d'écrire d'autres mots qui feraient en sorte que je sois publiée ou du moins ''achetée''....je ne suis plus une ''pute'' en tant que tel, mais il n'y a rien qui m'empêche d'espérer que j'en serai une demain...qu'y a-t-il de mal à vraiment vouloir faire le 2ieme métier du monde (merci encore de cette nouvelle perception T.)? Mais je ne parle pas de celle qui vends de ses charmes au plus offrant...non, je parle vraiment de mon intelligence...mes idées sont à vendre, mes mots aussi...je suis une pute littéraire...plus ou moins car parfois, je ne ressens pas le vocabulaire, ou l'éloquence me dicter ce qui se doit d'être dit...je m'exprime tout de même mieux en écrivant qu'en parlant...surement parce que je ne me fais pas interrompre...non inutilement...cela affecte ce que je suis dans la vie de tous les jours, qui fait en sorte que je décroche littéralement du monde humain pour ne me jeter qu'à corps perdu dans ce que mon traitement de texte peut me donner...l'image de moi dans 39 ans entourées de chats ne me fait plus peur...temps et aussi longtemps que je pourrai écrire...en attendant, c'est ce qui fait que ma routine, outre mes filles, est endurable...

Commentaires

Frédö a dit…
Cet article est plein d'intelligence ! je ressens parfois, souvent et à la folie les mêmes constats. Quel est notre place, pis encore sommes-nous vraiment ici et maintenant en attendant la fin de l'expérience ?

Je suis de plus en plus convaincu que les gens avec un niveau de conscience élevé on une tendance à être plus malheureux que les coquille vide dans l'ignorance. Pourquoi ? Deux raisons: la première c'est qu'en étant conscient nous savons et ce que nous découvrons selon le niveau de conscience n'est pas toujours des plus motivant à vivre dans l'artifice de l'illusion d'optique que nous venons de démasquer. Deuxièmement : c'est une question de choix. Lorsque l'on sait qu'il n'y a pas de timming et que l'espace est illusoire, que le fait d'être séparé des autres êtres vivant et des autres élément est une illusion d'optique, je crois que l'on peut faire un choix en comprenant ce choix. Dans les deux cas je crois que c'est justement notre tâche afin d'éviter de revenir à nouveau dans ce tableau de jeux vidéo qu'est la Planète. Nous devons choisir l'amour infini et libérateur et aller jusqu'à la source en recherchant la paix et le plus d'harmonie possible. pas le bonheur à tout prix. Comme si le bonheur avait un prix ? Non il faut chercher cette amour infini et nous libérer en tout conscience en comprenant et en assumant pourquoi nous avons fait un choix.

Un ami me disait hier suite à un état d'inconscience physique, qu'à son réveil à l'hôpital, ça lui manquait l'état dans lequel il était. Il m'a dit je n'ai plus peur de mourir, car c'est définitivement une libération. Je ne sentais plus aucune douleur et j'avais vraiment l'impression d'être libérer de ce corps gluant et infect me privant du vrai bonheur, de la vrai plénitude.

Merci Manon d'être là, de m'inspirer. Sâche que c'est la tortue qui a gagné et non le lapin !

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