Nous avons tous accouchés...
Deux entrées aujourd’hui, mais séparées puisqu’elles ne traitent aucunement du même dossier. Voici la première, un peu ‘’hard’’ mais que je dois décharger pour pouvoir m’alléger.
Depuis une semaine et plus, je visualise sur l’internet quelque chose qui pourrai m’affecter directement. Mais je crois que même s’il n’en était pas le cas, j’en serais touchée, voire offenser et en serais dans le même état de perplexité et d’incompréhension dans lesquelles je suis depuis, hum, disons 9 ans. Le rapt d’enfants, le meurtre d’enfants, la violence faite aux enfants…brefs, tout ce qui a trait à l’abus face à ces êtres humains, n’ayant pas demandé de voir le jour. Les cas particuliers qui me venaient à l’esprit et dont j’ai lu amplement, fut le cas de la petite Madeleine McCann, enlevée/assassinée lors d’une vacance familiale au Portugal. Et celle, plus près de nous, l’enlèvement de la petite Victoria Stratford, à Woodstock. J’aurais pu parler de Cédrika, de Jolène, de Julie et compagnie, parce qu’elles sont au Québec. Par contre, pour raisons X, je me suis intéressée à ces deux petites filles. Peut-être parce qu’elles ont le même âge que les miennes. Peut-être parce que leur cas ont été largement médiatisé. Peut-être aussi parce que…pour rien finalement. Je ne veux pas expliquer le pourquoi je m’intéresse à elles. Je veux comprendre. Je veux comprendre pourquoi l’être humain agit de la sorte. Pourquoi faut-il qu’il (elle, qu’importe!), soit aussi inconséquent. Je ne parle pas d’insensibilité. Je parle d’incompréhension. Je regarde mes filles et angoisse à savoir que quelqu’un, quelque part voudrait me les enlever, les subtiliser à mon amour et ma protection, en leur infligeant effroi, peur, peut-être douleur, incompréhension, et peut-être espoir. Je dis espoir, parce qu’il se trouve que peut-être, lors d’un enlèvement, pour convaincre ces êtres innocents, leur promet-on qu’ils retrouveront leur famille, ceux qui les aiment et qu’elles aiment. J’aimerais comprendre ce qui se passe dans la tête d’une personne qui s’abaisserait à un tel niveau pour faire…pour faire quoi au juste? Dans quel but? Je reconnais que l’être humain peut agir de façon irrationnelle lorsqu’il advient quelque chose hors de son contrôle. Le poussant parfois à mentir pour réussir à surmonter lui-même cet acte tout en essayant de préserver les émotions des gens les entourant. Je l’ai mentionné dans une entrée antérieure, nous sommes tous mythomanes. Mais au détriment des victimes. Comment une personne, responsable d’un tel acte peut-elle regarder SES proches et garder la tête haute et vivre avec ce mensonge. Ce n’est même plus un mensonge, c’est un poids à trainer avec soi tout le long de notre vie. De leur vie. À moins de n’avoir aucune conscience. Ce que je crois. Il faut que je croie cela, sinon je ne pourrais croire que l’on puisse vivre avec cet acte…Je ne peux qu’imaginer ces petites filles, apeurées, aux mains de leurs ravisseurs, les suppliant de pouvoir revoir leur maman et leur papa. Si elles sont encore vivantes. Parce que rien ne laisse supposer qu’elles soient encore vivantes. Deux ans pour la petite Madeleine, deux semaines pour la petite Victoria. Deux ans…deux semaines. J’ai littéralement vu mon monde s’effondre lorsque Océanne et moi furent séparées pendant ½ heure au zoo de Granby. J’aurais remué mer et monde pour la retrouver. Ce que j’ai fait. Mais sous le poids la panique, l’irrationalité survient assez rapidement. Le pire nous passe par la tête, même si nous sommes dans un endroit familial. Avec du recul, s’il elle était disparue pour plus longtemps, j’aurais fouillé toutes les voitures du stationnement, fouillées toutes les cages, bref, oui, irrationnelle, mais il aurait fallu que le la trouve. Je n’aurais pas quitté le zoo sans elle. Je n’aurais pu me rendre chez moi sans elle. Et rester inactive? J’aurais arrêté de travailler, j’aurais été frapper à toute les portes de Granby, de Sherbrooke, de toutes les villes se situant entre Montréal et cette ville, de toutes les villes du Québec…du Canada…du monde. Je ne peux l’imaginer. Cette ½ heure fut l’enfer. Le pandémonium m’avait ouvert ses portes et je m’y voyais engouffrée pour le restant de mes jours. ½ heure. Imaginez 2 ans…2 semaines…1 journée…imaginez pour elles. Ce texte n’est pas assez puissant pour exprimer clairement ce que je peux ressentir dans le plus profond de mes entrailles, d’où elles sont venues. J’ai accouché de tous ces enfants…en accouchant des miennes…
P.S. Il faut ouvrir les yeux, ouvrir notre âme sur TOUT ce qui se passe autour de nous. Quelqu’un quelque part a vu quelque chose…Mais ne pas s’arrêter non plus aux monstruosités…certaines choses valent la peine d’être regardées, admirées…suffit de s’ouvrir…d’ouvrir les yeux…surement vous trouverez…
Depuis une semaine et plus, je visualise sur l’internet quelque chose qui pourrai m’affecter directement. Mais je crois que même s’il n’en était pas le cas, j’en serais touchée, voire offenser et en serais dans le même état de perplexité et d’incompréhension dans lesquelles je suis depuis, hum, disons 9 ans. Le rapt d’enfants, le meurtre d’enfants, la violence faite aux enfants…brefs, tout ce qui a trait à l’abus face à ces êtres humains, n’ayant pas demandé de voir le jour. Les cas particuliers qui me venaient à l’esprit et dont j’ai lu amplement, fut le cas de la petite Madeleine McCann, enlevée/assassinée lors d’une vacance familiale au Portugal. Et celle, plus près de nous, l’enlèvement de la petite Victoria Stratford, à Woodstock. J’aurais pu parler de Cédrika, de Jolène, de Julie et compagnie, parce qu’elles sont au Québec. Par contre, pour raisons X, je me suis intéressée à ces deux petites filles. Peut-être parce qu’elles ont le même âge que les miennes. Peut-être parce que leur cas ont été largement médiatisé. Peut-être aussi parce que…pour rien finalement. Je ne veux pas expliquer le pourquoi je m’intéresse à elles. Je veux comprendre. Je veux comprendre pourquoi l’être humain agit de la sorte. Pourquoi faut-il qu’il (elle, qu’importe!), soit aussi inconséquent. Je ne parle pas d’insensibilité. Je parle d’incompréhension. Je regarde mes filles et angoisse à savoir que quelqu’un, quelque part voudrait me les enlever, les subtiliser à mon amour et ma protection, en leur infligeant effroi, peur, peut-être douleur, incompréhension, et peut-être espoir. Je dis espoir, parce qu’il se trouve que peut-être, lors d’un enlèvement, pour convaincre ces êtres innocents, leur promet-on qu’ils retrouveront leur famille, ceux qui les aiment et qu’elles aiment. J’aimerais comprendre ce qui se passe dans la tête d’une personne qui s’abaisserait à un tel niveau pour faire…pour faire quoi au juste? Dans quel but? Je reconnais que l’être humain peut agir de façon irrationnelle lorsqu’il advient quelque chose hors de son contrôle. Le poussant parfois à mentir pour réussir à surmonter lui-même cet acte tout en essayant de préserver les émotions des gens les entourant. Je l’ai mentionné dans une entrée antérieure, nous sommes tous mythomanes. Mais au détriment des victimes. Comment une personne, responsable d’un tel acte peut-elle regarder SES proches et garder la tête haute et vivre avec ce mensonge. Ce n’est même plus un mensonge, c’est un poids à trainer avec soi tout le long de notre vie. De leur vie. À moins de n’avoir aucune conscience. Ce que je crois. Il faut que je croie cela, sinon je ne pourrais croire que l’on puisse vivre avec cet acte…Je ne peux qu’imaginer ces petites filles, apeurées, aux mains de leurs ravisseurs, les suppliant de pouvoir revoir leur maman et leur papa. Si elles sont encore vivantes. Parce que rien ne laisse supposer qu’elles soient encore vivantes. Deux ans pour la petite Madeleine, deux semaines pour la petite Victoria. Deux ans…deux semaines. J’ai littéralement vu mon monde s’effondre lorsque Océanne et moi furent séparées pendant ½ heure au zoo de Granby. J’aurais remué mer et monde pour la retrouver. Ce que j’ai fait. Mais sous le poids la panique, l’irrationalité survient assez rapidement. Le pire nous passe par la tête, même si nous sommes dans un endroit familial. Avec du recul, s’il elle était disparue pour plus longtemps, j’aurais fouillé toutes les voitures du stationnement, fouillées toutes les cages, bref, oui, irrationnelle, mais il aurait fallu que le la trouve. Je n’aurais pas quitté le zoo sans elle. Je n’aurais pu me rendre chez moi sans elle. Et rester inactive? J’aurais arrêté de travailler, j’aurais été frapper à toute les portes de Granby, de Sherbrooke, de toutes les villes se situant entre Montréal et cette ville, de toutes les villes du Québec…du Canada…du monde. Je ne peux l’imaginer. Cette ½ heure fut l’enfer. Le pandémonium m’avait ouvert ses portes et je m’y voyais engouffrée pour le restant de mes jours. ½ heure. Imaginez 2 ans…2 semaines…1 journée…imaginez pour elles. Ce texte n’est pas assez puissant pour exprimer clairement ce que je peux ressentir dans le plus profond de mes entrailles, d’où elles sont venues. J’ai accouché de tous ces enfants…en accouchant des miennes…
P.S. Il faut ouvrir les yeux, ouvrir notre âme sur TOUT ce qui se passe autour de nous. Quelqu’un quelque part a vu quelque chose…Mais ne pas s’arrêter non plus aux monstruosités…certaines choses valent la peine d’être regardées, admirées…suffit de s’ouvrir…d’ouvrir les yeux…surement vous trouverez…
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