L' (iné)branlable

L’(inné)branlable – Billet du Lundi


J’ai eu la chance de ne pas voir/regarder/lire/endurer une commémoration que ce soit la journée du 11 septembre. Donc aujourd’hui, je fais comme les terroristes, j’attaque une journée ou on s’y attendrait pas. Ben j’attaque. Entendons-nous. Je me verrais mal ‘’attaquer’’ ou terroriser qui ou quoi que ce soit, n’importe quel jour de l’année.

La vie est un long parcours dont on connait la finalité. Si vous pensez qu’il y a une surprise à la fin, c’est que vous n’avez pas tout lu ou compris les gros caractères qui vous relie au ‘’grand dessein’’. Ceci étant dit (évidence à l’appui), on peut maintenant entamer un semblant de conversation.

J’ai déjà mentionné que le rythme effarant auquel nous avons accès à l’information m’étourdi. Toujours sollicité, toujours informé, toujours tout savoir. Il y a des limites à ce que l’on peut ingurgiter dans une minute de notre vie. Et étonnamment, on en ingurgite trop. Et on digère que ne serait-ce que le 1/1000 de ce que nous assimilons. Ce ne sont plus des vitamines, ce sont carrément des cancers qui s’immiscent en nous, qui grossissent et font en sorte que nous angoissons. Sur tout et sur rien. Ce n’est pas une coïncidence que les compagnies pharmaceutiques font des profits indécents en vendant leurs panacées antidépressives. Le marché est grand, puisqu’il vise la terre entière. Il faudrait pouvoir médicamenter pratiquement tout les êtres humains, permettant ainsi, d’une certaine façon, d’obtenir un contrôle total sur le cheptel. Mais il demeure qu’il y en a qui sont ‘’inmédicamentables’’… parce qu’ils évacuent, justement et réagissent, autrement.

Mais comment font-ils? Rien de plus simple. Par la masturbation. Ben oui, la masturbation. Mentale celle-là par contre. Celle qui fait en sorte de permettre de se vider adéquatement, avec un certain plaisir, d’un trop plein de d’informations (in)utiles. Par contre, ces informations laissent un résidu ou une petite tache. C’est cette petite tache qui contient la matière nécessaire pour changer les choses. Elle sèche, mais est bel et bien présente. Et quand on l’observe comme il faut, et bien, là on peut se poser un tas de questions qui amèneront peut-être le changement. Mais on fait un peu à l’envers.

L’acte de la masturbation mentale se doit de se faire en groupe. Parce que tout seul, elle prend des proportions gigantesques, mais demeure un plaisir solitaire. On peut se faire des théories, mais ce ne sera que nos théories qui ne feront qu’accentuer notre impression de Maître du monde. Nous sommes maîtres de nous (en général) mais de rien en particulier. Lorsque la masturbation de groupe a lieu, tout est bien branler, évacuer et partager. Ce qui fait qu’il est plus facile d’y voir clair sur le changement à apporter. Et lorsque les taches sèchent, on peut se dire que finalement, ce résidu-là, ben il servait à rien.

Il y a aussi la crainte d’explosion du cerveau si cette matière n’est pas évacuée. Il faut y aller progressivement, comme un exercice quotidien. On pourrait croire que les gouvernements s’emploient à la masturbation collective. Je ne crois pas. Si c’était le cas, et s’ils étaient vraiment sincères lorsqu’ils se branlent les uns les autres, ben possiblement qu’il n’y aurait aucun conflit mondial ou local. Le plaisir qu’ils se donneraient mutuellement et l’orgasme final finirait immanquablement par les sortir de là reposé, prêts à une autre conversation plus que constructive puisque l’évacuation du trop plein aurait eu lieu. Et comme ce plaisir a été partagé, il ne règnerait qu’une ambiance feutrée, relax, ou tout le monde pourrait facilement communiquer. On dirait qu’eux, ils prennent un malin plaisir à souffrir. La souffrance peut devenir une certaine forme d’orgasme, mais au bout du compte, cela laisse des cicatrices. On n’est pas masochiste à se point. Ou peut-être que oui…mais par transfert. On ne décide pas de la façon qu’ils se branlent, nous n’avons que les conséquences de leur simulation d’orgasme. Parce que même là, ils simulent. J’avais pas besoin de vous le spécifier. Et les résidus qu’ils laissent, ben généralement, c’est même pas un trop plein, c’est juste des tâches. Que l’on doit laver…

Mais en gros, la masturbation est naturelle. Comme un besoin inné (waou, j’ai réussi à ploguer mon titre dans mon blog, une première…ben en fait une seconde…anyway). Faut juste décider si on la fait seulement pour se vider…

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