Mea culpa


Je ne veux pas être de celles qui aiment mal. Je ne veux pas être de celles qui aiment trop…et je ne veux surtout pas être de celles qui n’aiment pas assez. En fait, en ce moment, je n’aime pas assez.

Pas seulement l’homme de ma vie. Mais tout les gens autour de moi. Je ne suis pas en dépression, je ne suis pas en perdition. Je ne fais que constater ce que je sais que je peux changer.

N’avez-vous pas l’impression parfois que tout est inné quand vous savez très bien que ce que vous avez au présent, vous l’avez acquis à travers les années? Que certaines douleurs refont surface, de la même façon que des bonheurs furtifs sont présents au quotidien, mais que vous êtes tellement égocentrique de votre personne que vous ne pouvez les saisir sur le moment?

On en manque tellement qu'à un moment donné, on se dit qu'on devrait les comptabiliser pour les apprécier un peu plus tard...(yeah right!)

J’ai toujours clamé haut et fort que je fais parti d’un ensemble, d’un tout. Seulement, depuis quelques années, je me suis aussi rendu compte que je joue un jeu. Minute, pas de panique…

C’est un jeu que je joue avec moi-même. En fait, l’image que je me fais de moi-même. J’en suis tellement rendue bonne que je réussis à me mystifier moi-même. D’où mon malaise…persistant. Et qui fait en sorte que je distortionne les relations que j'ai avec les gens. Encore là, si je ne me posais pas de questions sur ce que je fais et ou je vais, je sais pas comment je survivrais...(ben, je survivrais, certes, sauf que je me ferais balloter plus souvent qu'autrement. Être capitaine de mon bateau personnel, certes, mais pas à n'importe quel prix). 

J’ai presque tout pour être heureuse. Il y a des manques. Comme tout le monde. Mais justement, il ne devrait pas y avoir de ‘’manques’’…je peux facilement les combler et surtout, je peux tout aussi bien y remédier…le gros de ce blog, c’est d’essayer d’exorciser certaines mentalités ou psychés comportementales dont je sais je ne suis pas la seule à ausculter…on les écoute fréquemment et la plupart des gens en font abstraction. Admirable déni. 

Lors de discussions ‘’psychologiques’’, elles me sont parfois difficiles à extérioriser puisque pour moi, tout ce qui est psychologique doit être adapté. Avec une généralité, j’en convient. Mais en même temps, je ne serais pas tentée d’essayer quelque chose qui a été la résultante d’une étude effectuée sur 100 personnes. Je sais que la personne devant moi est unique. Elle n’est pas une statistique. Mais, encore là, j’en conviens encore, vaut mieux essayer cela que de ne rien essayer. On n’a pas réinventé la roue, mais je trouve qu’on réinvente beaucoup l’humain en général et on délaisse le particulier. Ce que j’ai beaucoup délaissé ces derniers temps…

Mais, j’aime. Il est i.n.d.é.n.i.a.b.l.e. Et pour encore longtemps…donc je me dis, simplement, je devrais arrêter d’analyser…là là, aujourd’hui…

Vous devriez faire de même… :)

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