Je sais, je sais, ma deuxième entrée est un peu décalée. J’ai tellement mis de cœur dans celle de lundi que je n’ai pu continuer librement sur ma deuxième entrée. Mais en fait, c’est une bonne chose. Relativement. Puisque j’ai pu avoir un meilleur ‘’insight’’ sur mon sujet, considérant le fait que j’ai passé une demi-journée avec ce dernier. Jeudi fut une journée assez traumatisante pour moi, je devais faire anesthésier ma fille pour effectuer des réparations mineures sur ses dents. Bref. En ayant passé cette demi-journée, j’ai pu réévaluer ma position envers mes sentiments envers cette personne. Évidemment, le résultat ne m’a pas surprise pour le moins du monde. Apparemment, malgré mon manque flagrant d’intérêt sur sa relation actuelle, qui à mon avis, ne mène nulle part, (mais encore là, je n’en fais pas parti), il demeure encore LA personne à qui je n’hésiterais pas 2 secondes à rouvrir mes bras et ma porte. Encore là, pourquoi? Il est encore d’un ennui mortel (pas en conversation, mais je ne sais pas, en intérêts généraux…mais encore là, je suis injuste, car on n’a rien ‘’expérimenter’’ lors de notre relation, à tous les niveaux), il est aussi un être que je considère égocentrique, pas d’une façon péjorative, au contraire, par contre, j’ai toujours eu l’impression tout de même qu’il ne portait pas attention à ceux qui l’entouraient. Il le fait, mais on dirait en superficie. Encore là, c’est un jugement de valeur, je n’ai pas expérimenté l’être entier ou comme il me l’a si bien mentionné, que je ne le connaissais pas vraiment. Mais connait-on vraiment quelqu’un? Je veux dire, je me connais même pas moi-même, je sais que je pourrais être une personne totalement différente demain matin. Je sais que j’ai certains traits de caractères qui ne seront pas interchangeables dans une autre personnalité. J’ai toujours perçu mon enveloppe corporelle comme n’étant qu’une enveloppe justement, difficilement associable à mon état d’esprit. (Mais là en ce moment, je m’éloigne du sujet…comme d’habitude). Mais en fait, ce qui me fait peur en ce moment, et ce, depuis une bonne dizaine d’années, c’est que finalement, je ne décroche jamais. Pas de la personne en soit, mais bel et bien du rêve…de la chimère qu’est la présence d’une famille unifiée, sans être déchirée. Oui, l’homme aide à cette concrétisation. Il est évident que si je ne m’intéresserais pas à ‘’L’HOMME’’, le rêve en serait qu’amplifié dans son irréalité…j’ai toujours été porté sur la chose, qu’elle quelle soit. Mais oui, j’aime encore l’homme, malgré ce qu’il est, ce qu’il m’a fait (car on ne va pas se leurrer, il m’a FAIT quelque chose…reste encore à définir quoi exactement), ce qu’il est en train de devenir. Mais voudrais-je extrapoler sur une relation infinie? J’entraperçois quand même le fait que ce serait impossible…que dans mon tempérament il ne pourrait s’identifier, s’associer, s’amalgamer avec mon petit moi-même. Je veux aimer pour être aimer? Non, pas vraiment…je veux être aimé pour ce que je suis et ce que mes filles sont…pour l’ensemble que nous sommes…l’addition de moi et mes filles égalise une certaine perfection…imparfaite à cause de son manque de modèle masculin constant…de toute façon, si ce n’est pas ‘’l’HOMME ‘’, ce sera UN homme…

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