Vie de chien
Ma maîtresse me ferait sortir le matin après m’avoir fait mon petit déjeuner…peut-être lors de la sortie, on ferait du jogging, du moins on verrait le soleil possiblement se lever…en revenant à la maison, une autre petite gâterie m’attendrait aussi. J’irais réveiller les filles de ma maîtresses à gros coups de langues sur les yeux, question de tout nettoyer des cauchemars qui pourraient s’y retrouver et leur permettre de voir cette nouvelle journée. Ensuite, j’irais surement taquiner ou me faire taquiner par les chats. C’est évident que tout dépendrait des jours. Il y a quand même deux doyens dans la maison, il faudrait les préserver. Je me mettrais au travers des jambes de ma maîtresses qui essaierait de se rendre à son café, question de récolter un petit câlin. Je n’aurais nécessairement pas besoin de faire cela, mais juste pour accentuer le fait que j’en voudrais un. Les filles traîneraient encore de la patte et je recommencerais encore en sautant sur leurs lits, tout heureux de les réveiller (c’est chien, mais si je me souviens bien, c’est ce que je suis…) Elles finiront par se lever en tirant beaucoup de la patte et en me grondant amoureusement…parce qu’on m’aimerait. Évidemment, la plus vieille voudrait me câliner pour aller ensuite câliner ses chats, bref faire ce qu’elle n’est pas supposée faire, c'est-à-dire, son lit, son déjeuner, sa toilette, se vêtir et aider sa sœur avec le tout. Et ma maîtresse pencherait la tête sur l’embrasure de la porte de la toilette et hurlerait d’aller se préparer et de laisser le chien tranquille. Moi je suivrais une petite fille boudeuse, tout guilleret, parce que je saurais qu’une autre gâterie m’attendrait et immanquablement, ma maîtresse interdirait de m’en donner d’autre à moins de vouloir encore me sortir. On m’en donnerait encore quand même. La plus jeune arriverait avec un morceau de vêtement d’une de se poupées pour m’en vêtir. Et je ne répliquerais pas, car je saurais que j’aurais encore droit à une gâterie. Je serais gourmand. Après les préparatifs matinaux, les 3 filles m’embrasseraient chaleureusement et s’en irait vers leur journée, se sentant rassurée que la maison est gardée, mais surtout que je suis bien lové dans mon lit en attente de leur retour. Je japperais que très peu. Évidemment, si on sonne à la porte de la maison, ces gens me réveilleraient tout de même et aussi quand le facteur viendrait porter le courrier dans la fente. Ce serait tout. Je passerais la journée à regarder dehors dans la cour ou sur la rue, les oiseaux et les enfants, taquinerait les chats, immanquablement, observerait les petites souris et les rates de mes mini maîtresses, mangerais encore, mais dans mon écuelle, préalablement remplie avant son départ par ma maîtresse, parce que tout dépend de mon humeur, je pourrais être un goinfre ou un petit chien sage sage sage.
Lors de leur retour, avant de préparer le rituel de la soirée, nous irions tous nous promener pendant une petite demi-heure, question de vider ce que j’aurai su très bien garder tout le long de la journée, sachant très bien que ce ne serait que ma pause pipi. Une autre sortie avant le dodo aurait lieu, que ce soit une journée jogging ou tout simplement une journée balade. Et lors du rituel de la soirée de la semaine, je passerais de maîtresses en maîtresses, pour finalement me coucher aux pieds de celle qui bougerait le moins, préférant de loin la tranquillité que le mouvement perpétuel. Après le souper, ma maîtresse m’emmènerait en balade, me confiant plus souvent qu’autrement ses problèmes, ses joies, ses peines et surtout son bonheur que je sois tout simplement là. Pas autant que ses filles, mais presque. Pas parce que je ne suis ‘’qu’un chien’’, mais parce que ce sont mes filles, tu comprends. Toi, tu pourrais être ‘’libre’’. Mais je ne sais pas si ce serait mieux. Je ne veux pas dire que je ne suis pas libre…mais oh mon dieu que je ne suis même pas claire avec moi-même, qu’elle dirait. Et ce serait tout. Je crois que ma maîtresse aime sa vie de célibataire. Je crois même qu’elle ne croit plus en l’amour, qu’elle ne croit plus aux relations hommes-femmes. Que pour être heureuse, elle doit absolument avoir quelqu’un dans sa vie, dans son lit. Elle m’a moi. Elle trouve cela pratique, surtout l’hiver lorsque le chauffage ne fonctionne pas dans sa chambre. Je suis ce qui se rapproche le plus d’une présence masculine dans cette maisonnée emplie de femmes. Et je crois qu’elles se complaisent toutes là-dedans. Mes petites maîtresses n’ont pas à partager leur maman avec un autre être humain et surtout, surtout, elles n’ont pas à prendre les ‘’ordres’’ de qui que ce soit d’autre. Ma maîtresse croit maintenant dur comme fer qu’elle ne rencontrera plus personne, et qu’au contraire de croire que sa vie est finie, elle considère qu’en fait, c’en est une de renouveau. Cela fait maintenant un an qu’elle n’a pas eu d’hommes dans sa vie, surtout dans son lit. Et il n’y a aucun manque. Aucun. Sauf la petite sensation d’être seule qui perdure quelque fois, ou d’avoir quelqu’un avec qui partager ses stress de la journée ou tout simplement sa journée. Mais elle a moi. C’est tout ce qu’elle me dit. Elle n’a pas un manque physique à combler pour la simple et bonne raison que ce manque physique n’a plus été allumé par personne depuis maintenant 5 ans. 5 ANS! Vous vous rendez compte? Ma maîtresse n’a eu aucun désir pour personne depuis maintenant 5 ANS! C’est faux, elle a eu des soubresauts qui n’ont pas été comblés, pour diverses raisons. Mais elle n’en veut à personne. Si c’était le cas, elle devrait s’en vouloir à elle. Mais non. Tout glisse, tout baigne. Elle se sait assez forte et assez confiante qu’elle se concentrera sur ses filles, ses rayons de soleil et ses frustrations. Elle continuera à travailler fort pour leur offrir ce qu’elle croit est essentiel à leur bonheur, absolument tout, nonobstant les commentaires des papas. Elles sont trois et le resteront…à moins que quelqu’un désire ardemment entrer dans leur univers…mais plus jamais ce ne sera elles qui le fera. Elles sont une entité et entité elles resteront…bon, maintenant, recherchons ce petit confident qui fera le bonheur de ces mesdemoiselles…
Lors de leur retour, avant de préparer le rituel de la soirée, nous irions tous nous promener pendant une petite demi-heure, question de vider ce que j’aurai su très bien garder tout le long de la journée, sachant très bien que ce ne serait que ma pause pipi. Une autre sortie avant le dodo aurait lieu, que ce soit une journée jogging ou tout simplement une journée balade. Et lors du rituel de la soirée de la semaine, je passerais de maîtresses en maîtresses, pour finalement me coucher aux pieds de celle qui bougerait le moins, préférant de loin la tranquillité que le mouvement perpétuel. Après le souper, ma maîtresse m’emmènerait en balade, me confiant plus souvent qu’autrement ses problèmes, ses joies, ses peines et surtout son bonheur que je sois tout simplement là. Pas autant que ses filles, mais presque. Pas parce que je ne suis ‘’qu’un chien’’, mais parce que ce sont mes filles, tu comprends. Toi, tu pourrais être ‘’libre’’. Mais je ne sais pas si ce serait mieux. Je ne veux pas dire que je ne suis pas libre…mais oh mon dieu que je ne suis même pas claire avec moi-même, qu’elle dirait. Et ce serait tout. Je crois que ma maîtresse aime sa vie de célibataire. Je crois même qu’elle ne croit plus en l’amour, qu’elle ne croit plus aux relations hommes-femmes. Que pour être heureuse, elle doit absolument avoir quelqu’un dans sa vie, dans son lit. Elle m’a moi. Elle trouve cela pratique, surtout l’hiver lorsque le chauffage ne fonctionne pas dans sa chambre. Je suis ce qui se rapproche le plus d’une présence masculine dans cette maisonnée emplie de femmes. Et je crois qu’elles se complaisent toutes là-dedans. Mes petites maîtresses n’ont pas à partager leur maman avec un autre être humain et surtout, surtout, elles n’ont pas à prendre les ‘’ordres’’ de qui que ce soit d’autre. Ma maîtresse croit maintenant dur comme fer qu’elle ne rencontrera plus personne, et qu’au contraire de croire que sa vie est finie, elle considère qu’en fait, c’en est une de renouveau. Cela fait maintenant un an qu’elle n’a pas eu d’hommes dans sa vie, surtout dans son lit. Et il n’y a aucun manque. Aucun. Sauf la petite sensation d’être seule qui perdure quelque fois, ou d’avoir quelqu’un avec qui partager ses stress de la journée ou tout simplement sa journée. Mais elle a moi. C’est tout ce qu’elle me dit. Elle n’a pas un manque physique à combler pour la simple et bonne raison que ce manque physique n’a plus été allumé par personne depuis maintenant 5 ans. 5 ANS! Vous vous rendez compte? Ma maîtresse n’a eu aucun désir pour personne depuis maintenant 5 ANS! C’est faux, elle a eu des soubresauts qui n’ont pas été comblés, pour diverses raisons. Mais elle n’en veut à personne. Si c’était le cas, elle devrait s’en vouloir à elle. Mais non. Tout glisse, tout baigne. Elle se sait assez forte et assez confiante qu’elle se concentrera sur ses filles, ses rayons de soleil et ses frustrations. Elle continuera à travailler fort pour leur offrir ce qu’elle croit est essentiel à leur bonheur, absolument tout, nonobstant les commentaires des papas. Elles sont trois et le resteront…à moins que quelqu’un désire ardemment entrer dans leur univers…mais plus jamais ce ne sera elles qui le fera. Elles sont une entité et entité elles resteront…bon, maintenant, recherchons ce petit confident qui fera le bonheur de ces mesdemoiselles…
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