Dimanche...on fait quoi? On procrastine...
La madame est plus ou moins contente...déjà qu’elle a pris un retard...voyez-vous, cela fait exactement 9h38 que je voulais écrire l’entrée de ce blogue, mais qu’ai-je fait? Procrastination...il faut dire que je suis un peu under the weather...comme l’automne que nous avons présentement. Oui, je sais, il pleut pendant l’automne, c’est un fait. Mais il ne peut pas y avoir dans une même journée; du soleil, de la pluie, une humidité d’été, un froid de canard…manquerait plus que la neige…tut tut tut tut! Silence…mais trêve de conneries…outre mon retard perso à écrire, je me sentais vraiment pas là aujourd’hui. J’ai pris ma millième décision hier soir et je trouvais que franchement, je commençais excessivement mal…je suis paresseuse…beaucoup…j’essaie de me corriger, de me trouver un tas de trucs qui feront en sorte que oui, je vais m’en sortir et je vais faire ce que je dois faire. Impossible…je suis ce que je suis… (Et non pas je suis ce que vous voulez que je sois…heureusement…). J’ai techniquement personne qui vit sur mon rythme procrastinateur. OUI, il se répercute sur ma famille et mes amis. Mais j’ai trop souvent l’impression que tout le monde attend trop de moi. Et je crois que je n’ai pas tout à fait tort. Rien de vrai non plus. Une certaine paranoïa s’installe de toute façon. Nous sommes tous le pygmalion de quelqu’un, de la même façon que nous sommes aussi la statue. C’est de savoir maintenant de quel côté du rôle on s’est levé le matin. D’imaginer que quelque part existe notre âme sœur et de savoir que l’on pourrait passer le restant de ses jours à ne pas la rencontrer me tue. D’ailleurs, quel est le lien avec l’exposé d’aujourd’hui? (d’ailleurs, si vous cherchez la moindre logique dans mes propos, et bien vous êtes déjà mal partis…je suis l’experte à sauter le coq et l’âne dans une merveilleuse orgie…et je m’aime comme cela. Pour ceux habituer au Manonisme…merci fredo!...je continue). Donc, le lien se situe au niveau que je n’ai rien accompli. (Outre mes adorables tornades…). J’ai 34 ans, et j’ai rien accompli. Du moins de ce que je voulais. Et j’attends quoi? Que quelqu’un fasse changer ma vie? Je vais attendre longtemps. N’ai-je pas le contrôle de ma destinée et du moins ma vie?) Illusion. J’ai le pouvoir de changer ce que je trouve insatisfaisant. C’est entre mes mains. Et j’en fais quoi? Je procrastine…voilà. Un petit texte que j’écris 9h plus tard, un scénario qui est en stand by depuis je sais pas combien de temps, mes nouvelles littéraires qui ne font que prendre la poussière dans mon ordinateur (oui oui, je sais, c’est impossible, mais j’aime l’image…d’avoir à dépoussiérer l’intérieur de mon ordinateur…avec un mini aspirateur et tout…rigolo…n’importe quoi…). Mais ce qui me fait le plus chier dans mon attitude de gagnante pessimiste nombriliste et surtout procrastinatrice, c’est que J’EN SUIS CONSCIENTE…c’est ça qui me tue…parlant de tuer, j’ai pensé à un sujet génial dont je vais vous faire part mes 0 lecteurs…il faut que j’écrive cela et il faut que je me donne l’illusion que quelqu’un va le lire. Le but de ce blogue finalement. Donc, que je sois lue ou non, du moins que j’y crois, c’est déjà ça… @+
Commentaires