L'homme idéal...on verra

Ce matin, comme tous les matins (ou Presque), le métro sur la ligne verte était en panne. Il est immanquable, cette ligne de métro est constamment sous l’effet de panne de courant, de freins actionnés, d’incidents
non-divulgués, d’extra-terrestres qui veulent revendiquer cette technologie avancée (donc forcément, les pauvres opérateurs de métro doivent les combattre à coups de laser Dollorama)…


Donc, en attendant que les valeureux opérateurs métroîdes sauvent le métro, (du moins le merveilleux wagon dans lequel je suis), j’observe les gens autour de moi. Que dis-je ‘’les gens’’? Les mecs. Je suis peut-être trop gênée pour aborder peut-être mon âme sœur, mais au moins, je les regarde. Et je n’ai pas été déçue aujourd’hui.

J’ai du descendre de mon wagon pour avertir mon employeur que tous ses employés seront en retard (forcément, nous demeurons tous sur la ligne verte, donc ils devaient forcément être dans ce métro). Donc après un coup de fil rapide et un tiraillement à savoir si je prends un taxi ou si j’attends le rétablissement du service, je redescends prendre le métro. Entretemps, le service reprenait effectivement graduellement. Je me suis donc ‘’insérée’’ dans un wagon (qui n’était plus le mien, évidemment…) et je l’ai vu. Rien comparé à mon inconnu de la 125, mais dans le même gabarit. Un petit mohawk, légèrement broussailleux, juste assez, un veston bleu foncé, lignes fines blanches, jeans stylisé et chaussures brunes (je crois que ce ne sont que les chaussures qui m’ont refroidie…pas longtemps. C’était des chaussures mode, avec le bout légèrement pointu. Ce type de chaussure m’énerve chez un homme…il avait de petits pieds par contre…(vous savez ce qu’on dit des pieds… )

J’ai donc eu la chance de faire mon voyage avec lui (et des dizaines d’autres entassés dans un wagon. Quiconque prend un métro après une panne de courant connait le fait que les wagons sont pleins, les passerelles aussi…). Mais mon voyage en était agréable. Je m’amusais de le regarder au travers la vitre de la porte sur laquelle j’étais étampée. C’était un beau brun, pas trop grand. Juste parfait.

Mais un peut trop joli. Comment l’expliquer. Je ne me diminue en disant que quelqu’un pourrait être ‘’out of my league’’. Je le sais, c’est tout. Je suis sortie avec de ‘’beaux gars’’. J’ai baisé avec d’aussi beau et j’ai fait des choses immondes et impensables avec d’autres. Seulement lui, il était trop ‘’jet set’’ pour moi. Encore là, je pourrais me tromper. Mais bon. Je sais aussi que le pire que quelqu’un peut te dire est non ou qu’il n’est pas intéressé. C’est dur pour l’orgueil, mais cela fait partie de l’élaboration de qui nous sommes. Je n’ai jamais osé dans le passé de peur de me faire dire non. J’ose croire que maintenant, ce ne sera plus le cas. Mais la marche est haute entre le dire et le faire. Je me suis rendue compte que ce n’est pas suffisant de trouver quelqu’un intéressant ou beau. Il faut qu’il y ais un courant qui passe. (D’heu…comme si on ne le savait pas…). On a beau dire qu’on le sait, on agit jamais en conséquence. Ce n’est pas parce que le mec en face de moi a des yeux à s’y noyer qu’il est intéressant. Je crois encore en l’amour. Mais pas avec n’importe qui. Il y a certains à qui je donnerais une deuxième chance, ils sont peu.

Tout ce que je veux, c’est que lorsque je le verrai, tout simplement, me présenter et qui sait, j’écrirai peut-être le début de notre histoire…

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