De re…
Et oui! Mais pour combien de temps encore??? Ah ah! C’est LA question. En fait, c’est une question de régularité. Malheureusement, le ALL BRAN mental et créatif n’existe pas encore, je devrai éventuellement le créer…(combattre le pareil par le pareil, un des principes de l’homéopathie). Je me demande.
De combien me suis-je manqué? Dans le sens où aller se dépayser totalement en dewors de la ville fait que…je me suis dépaysée en dewors de la ville. Pas suffisament, à mon humble avis. J’avais une petite discussion virtuelle avec une amie et j’essayais d’exprimer que je me sentais stagner. Un degré de stagnation difficile à expliquer. Habituée à bouger (ne pas noter ‘’voyager’’) constamment, d’être sur un nuage, sur une bulle, je me retrouve que je ne regrette rien (bah, oui, un petit peu, mais rien de ce que j’ai en ce moment), et que j’ai comme un goût amer en bouche. Pour ne pas dire un goût de merde. Littéralement.
Faudrait arrêter la pilule ma belle. Elle devient de plus en plus un placebo, te donnant l’illusion que tout va bien quand en fait, tout va mal. Du moins en intégral. Se lever le matin et savoir que ce n’est pas cela que je veux faire. Savoir que rien ne se règle en criant Bordeaux (le vin), que ma petite personne n’existe que pour un petit microcosme de gens, savoir que je ne fais pas la différence individuellement mais bien en regroupement, savoir qu’il existe d’autres pays et que je suis encore ici, savoir que tous cela m’est à portée de main mais que je ne fais rien. C’est ce qui est stagnant chez moi…le rêve. Qui finalement, à le vivre ‘’rêver’’, ben je le vis pas ‘’réellement’’. Et la lucidité est encore plus sournoise. Parce qu’elle est lucide donc elle me renvoie automatiquement le principe que je fous rien. Ce qui est un peu totalement faux. Et partiellement vrai.
Explication : qui me connait lève la main! Tout le monde me connait. Je suis madame tout le monde, j’ai même la réputation d’avoir une face qui vous dit de quoi. Donc, j’ai 2 choix : soit passée complètement inaperçue ou au contraire, m’affichée et forcément m’affirmer. Ce que je fais dans la partie partiellement vraie de mon histoire*. Je m’affirme dans mes choix et mes décisions. Donc je dois prendre à vivre avec ces derniers. Que je dise tout haut que j’ai hâte que Vincent revienne pour diverses raisons, (même si techniquement ces raisons sont purement spéculatives), ben j’apprendrai à vivre avec le fait qu’il soit au courant.
Si je dis tout haut que je me complais dans le fait de dépenser mon argent inutilement, c’est mon choix. D’un autre côté, j’assure tout de même un petit pécule pour mes filles de l’autre côté. Et si je dis tout haut que je prendrais bien un Ford Escape si on me le donnait, ben mon côté qui se veut écolo va devoir prendre la critique. (quoiqu’il s’en fait des hybride aussi…mais pas Ford, y’ont comme des problèmes avec leur osssetie de bearings de roues…dirait pas non à un Jeep par contre…donc l’appel est lancé.).
Ah, autre chose, agir mais pas à l’encontre de la liberté de l’autre. J’ai trop souvent par choix encaissé le fait qu’une personne agissait contre mes opinions et que je me taisais, que je ne peux pas faire subir cela à personne. Je me dis que la vie est assez courte que si en plus il faut faire chier son voisin (les dirigeants le font bien à notre place, je vois pas pourquoi on gaspillerais notre énergie à le faire…)
Petite parenthèse sur mes vacances : j’ai adoré le Nouveau-Brunswick et la liberté que me procure une voiture malheureusement. Des idées d’achat de chalet ou de camping ‘’ constant’’ ont commencées à germer dans ma tête. C’est bien pour dire, mais j’adore Montréal, je resterai toujours une Montréalaise de corps et et de cœur. Par contre, pour y avoir vécu depuis maintenant 35 ans, je crois que j’en ai fait le tour. Je veux visiter mon petit Québec, le Canada et ensuite le monde. Ou peut-être après septembre, ce sera le monde, le Québec et le Canada, ordre revisité oblige…sur ce, on se voit plus tard????
Bises…
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