Paranoia, quand tu nous tiens.
Parce qu’elle nous tient, intensément, par les couilles. Depuis mon début sur les réseaux sociaux et mes débuts sur le net tout court, je me suis rendue compte que l’information qui nous est transmise est fortement biaisée. Jamais moyen de valider quoique ce soit, SAUF NOS CONVICTIONS!
Je ne vais pas me faire l’avocate du diable, encore une fois. Quoique, j’aime bien ce rôle que je m’attribue et qui fait en sorte que je me mets souvent dans des situations qui me déchirent intérieurement, sans savoir expliquer pourquoi. Et quand je parle de situations, je parle de la vie en générale.
J’admire sincèrement les gens qui sont capables de prendre position. Vraiment. En fait, je les admire tellement que j’aime mieux les regarder que de riposter. Parce que mes arguments sont faibles, non. Parce que mes arguments sont vrais. Ils sont tellement vrais, que lorsque je les exprime, je doute parfois de leur authenticité. On ne peut pas être homogène, c’est de se leurrer. On est sous-divisés en de nombreuses catégories. Je ne vais même pas les citer, parce que, ben je l’ai dit, nombreuses. 2 dont je suis certaine : il y a les mâles et les femelles. Juste un exemple de sous-catégories, ou catégories, ou fichiers ou appeler les comme vous voulez! Et je ne m’avance même pas sur les mâles qui ont l’impression d’être une femme à l’intérieur et qui doivent se battre intérieurement avec cette conviction. Je fais pas dans la psychanalyse.
Il y a le mâle alpha. Celui qui domine la meute. Qui a, immanquablement, le droit de : bouffer la meilleure partie de l’antilope avant les autres, de baiser la plus reproductives des femelles, de choisir ou la meute érigera son camp. Vient ensuite les autres membres de la caste, qui ne sont pas nécessairement les dominés. Il y a les jeunes, les faibles, les vieux, les malades. Catégorisés par une seule et unique qualité (ou défaut, selon). On pourrait aussi les sous-catégorisés par la couleur de leur pelage, la grandeur, la grosseur, le niveau d’intelligence. Bref.
Les femelles ont leurs équivalences. Mais en plus, une femelle, c’est hypocrite. (ben oui, je m’inclus là-dedans!).
J’ai l’impression de faire un descriptif d’une meute de loups. Pas tout à fait faux. Si on était des loups, on survivrait peut-être mieux. Parce que nous serions animaux. Instinct. Nous n’avons plus d’instinct, sauf celui qui s’enclenche tranquillement, insidieusement : celui de survie. C’est la survie de notre espèce qui est en jeu maintenant. Vous ne le saviez pas? Sortez de votre grotte. Sur tous les fronts, on nous le bombarde. Mais ce n’est plus devenu la survie de l’espèce, c’est la survie tout court.
En vous regardant dans le miroir, j’espère que vous savez ce que vous valez. N’empêche que même si vous le savez, vous ne pouvez vous empêcher de vous poser la question de savoir à quoi tout cela mène exactement. On ne peut qu’être la rencontre d’un spermatozoïde et d’un ovule. Même cela, c’est compliqué. (Ben du moins pour l’unique nageur qui a réussit à atteindre de peine et misère la terre promise. Compétition). Tant et aussi longtemps que nous n’accepterons pas que nous sommes tous différents, mais dans le même criss de bateau, ben rien ne fonctionnera. Je sais pas pourquoi ma voisine s’est fait avorter. Si elle a décidé consciemment (ou non) de mettre un terme à sa grossesse, elle doit avoir des raisons. Maintenant, si elle l’a fait parce qu’elle s’en sert comme moyen de contraception et qu’elle est complètement inconsciente du tort qu’elle se fait et surtout, du rôle de Dieu qu’elle s’attribue, ben elle vient me chercher moi dans mes valeurs et convictions. De la même façon qu’elle viendrait chercher mon voisin qui lui, n’y voit qu’une pute. Mais tout cela demeure spéculation. Si elle le fait parce qu’elle s’est fait violée, est-ce mieux? Pour moi oui. Mais ensuite un processus s’enclenche dans ma tête. Et je voudrais savoir ce qui se passe dans la sienne. Vraiment. Il est facile de faire des phrases toutes faites. Il n’en demeure pas moins que si tous et chacun ont des raisons, elles demeurent leurs raisons. Qui irrémédiablement, heurteront les convictions de d’autres. Maintenant, vous allez me dire que justement, ce sont ces convictions qu’il faut faire tomber. Ah bon? Donnez-moi la preuve que ce que vous pensez vaux plus que ce que je pense? Des preuves? Elles sont attribuables et applicables à tous? La belle affaire impossible. Je ne suis pas une donnée de sondage. Parfois oui, parfois non. Je ne suis pas un échantillon. Et encore moins un pion. Je ne pourrais jamais être de ‘’gauche’’ et possiblement encore moins ‘’de droite’’. C’est pas que je sais pas prendre position. C’est juste que je sais que nous sommes différents. Vous pourrez dire aussi que je n’ai pas de valeurs ou de convictions. Vrai. Rien ne vaut mieux qu’un rien, justement. Égoïstement parlant, (et Dieu sait que je parle pour tout le monde en disant cela, mais ca, on se l’avouera jamais n’est-ce pas), je vise MA survie à travers ce que je vis. Et encore là, c’est difficile. Tout le temps. Peut-être qu’effectivement, je pourrais me lover au sein d’une pensée plus à gauche, parce qu’elle est ‘’peuple’’. De quoi elle est ‘’peuple’’? Il est même pas capable de s’écouter parler, je vois pas comment je pourrais y communiquer quoique ce soit. Pendant ce temps, nous interagissons tous les jours avec des gens qui forcément, ne pense pas comme nous. Sur des menus détails. Ce sont ces détails-là qui deviennent des montagnes, qui deviennent un sujet de ‘’peuple’’ justement. Je ne contrôlerai jamais la façon dont les gens pensent et je ne le convaincrai jamais de penser comme moi. Ma stupidité intérieure supplante souvent mon intelligence, j’en suis consciente. Et je me tais. Parce que ce que vous voyez comme étant ma stupidité, ben je la vois comme étant ma naïveté. L’être est foncièrement bon. C’est la société et son moule qui l’a changé. Et vous savez quoi, c’est de là que nait la paranoïa…
Parce qu’on a beau se regarder dans le miroir, on regarde toujours par-dessus son épaule…
Je ne vais pas me faire l’avocate du diable, encore une fois. Quoique, j’aime bien ce rôle que je m’attribue et qui fait en sorte que je me mets souvent dans des situations qui me déchirent intérieurement, sans savoir expliquer pourquoi. Et quand je parle de situations, je parle de la vie en générale.
J’admire sincèrement les gens qui sont capables de prendre position. Vraiment. En fait, je les admire tellement que j’aime mieux les regarder que de riposter. Parce que mes arguments sont faibles, non. Parce que mes arguments sont vrais. Ils sont tellement vrais, que lorsque je les exprime, je doute parfois de leur authenticité. On ne peut pas être homogène, c’est de se leurrer. On est sous-divisés en de nombreuses catégories. Je ne vais même pas les citer, parce que, ben je l’ai dit, nombreuses. 2 dont je suis certaine : il y a les mâles et les femelles. Juste un exemple de sous-catégories, ou catégories, ou fichiers ou appeler les comme vous voulez! Et je ne m’avance même pas sur les mâles qui ont l’impression d’être une femme à l’intérieur et qui doivent se battre intérieurement avec cette conviction. Je fais pas dans la psychanalyse.
Il y a le mâle alpha. Celui qui domine la meute. Qui a, immanquablement, le droit de : bouffer la meilleure partie de l’antilope avant les autres, de baiser la plus reproductives des femelles, de choisir ou la meute érigera son camp. Vient ensuite les autres membres de la caste, qui ne sont pas nécessairement les dominés. Il y a les jeunes, les faibles, les vieux, les malades. Catégorisés par une seule et unique qualité (ou défaut, selon). On pourrait aussi les sous-catégorisés par la couleur de leur pelage, la grandeur, la grosseur, le niveau d’intelligence. Bref.
Les femelles ont leurs équivalences. Mais en plus, une femelle, c’est hypocrite. (ben oui, je m’inclus là-dedans!).
J’ai l’impression de faire un descriptif d’une meute de loups. Pas tout à fait faux. Si on était des loups, on survivrait peut-être mieux. Parce que nous serions animaux. Instinct. Nous n’avons plus d’instinct, sauf celui qui s’enclenche tranquillement, insidieusement : celui de survie. C’est la survie de notre espèce qui est en jeu maintenant. Vous ne le saviez pas? Sortez de votre grotte. Sur tous les fronts, on nous le bombarde. Mais ce n’est plus devenu la survie de l’espèce, c’est la survie tout court.
En vous regardant dans le miroir, j’espère que vous savez ce que vous valez. N’empêche que même si vous le savez, vous ne pouvez vous empêcher de vous poser la question de savoir à quoi tout cela mène exactement. On ne peut qu’être la rencontre d’un spermatozoïde et d’un ovule. Même cela, c’est compliqué. (Ben du moins pour l’unique nageur qui a réussit à atteindre de peine et misère la terre promise. Compétition). Tant et aussi longtemps que nous n’accepterons pas que nous sommes tous différents, mais dans le même criss de bateau, ben rien ne fonctionnera. Je sais pas pourquoi ma voisine s’est fait avorter. Si elle a décidé consciemment (ou non) de mettre un terme à sa grossesse, elle doit avoir des raisons. Maintenant, si elle l’a fait parce qu’elle s’en sert comme moyen de contraception et qu’elle est complètement inconsciente du tort qu’elle se fait et surtout, du rôle de Dieu qu’elle s’attribue, ben elle vient me chercher moi dans mes valeurs et convictions. De la même façon qu’elle viendrait chercher mon voisin qui lui, n’y voit qu’une pute. Mais tout cela demeure spéculation. Si elle le fait parce qu’elle s’est fait violée, est-ce mieux? Pour moi oui. Mais ensuite un processus s’enclenche dans ma tête. Et je voudrais savoir ce qui se passe dans la sienne. Vraiment. Il est facile de faire des phrases toutes faites. Il n’en demeure pas moins que si tous et chacun ont des raisons, elles demeurent leurs raisons. Qui irrémédiablement, heurteront les convictions de d’autres. Maintenant, vous allez me dire que justement, ce sont ces convictions qu’il faut faire tomber. Ah bon? Donnez-moi la preuve que ce que vous pensez vaux plus que ce que je pense? Des preuves? Elles sont attribuables et applicables à tous? La belle affaire impossible. Je ne suis pas une donnée de sondage. Parfois oui, parfois non. Je ne suis pas un échantillon. Et encore moins un pion. Je ne pourrais jamais être de ‘’gauche’’ et possiblement encore moins ‘’de droite’’. C’est pas que je sais pas prendre position. C’est juste que je sais que nous sommes différents. Vous pourrez dire aussi que je n’ai pas de valeurs ou de convictions. Vrai. Rien ne vaut mieux qu’un rien, justement. Égoïstement parlant, (et Dieu sait que je parle pour tout le monde en disant cela, mais ca, on se l’avouera jamais n’est-ce pas), je vise MA survie à travers ce que je vis. Et encore là, c’est difficile. Tout le temps. Peut-être qu’effectivement, je pourrais me lover au sein d’une pensée plus à gauche, parce qu’elle est ‘’peuple’’. De quoi elle est ‘’peuple’’? Il est même pas capable de s’écouter parler, je vois pas comment je pourrais y communiquer quoique ce soit. Pendant ce temps, nous interagissons tous les jours avec des gens qui forcément, ne pense pas comme nous. Sur des menus détails. Ce sont ces détails-là qui deviennent des montagnes, qui deviennent un sujet de ‘’peuple’’ justement. Je ne contrôlerai jamais la façon dont les gens pensent et je ne le convaincrai jamais de penser comme moi. Ma stupidité intérieure supplante souvent mon intelligence, j’en suis consciente. Et je me tais. Parce que ce que vous voyez comme étant ma stupidité, ben je la vois comme étant ma naïveté. L’être est foncièrement bon. C’est la société et son moule qui l’a changé. Et vous savez quoi, c’est de là que nait la paranoïa…
Parce qu’on a beau se regarder dans le miroir, on regarde toujours par-dessus son épaule…
Commentaires
dans le lit ...donc ces quoi tu en pense de cette réponse...tu es la meilleure et tu es ma meilleur amie