Expectative 2013
Elle ne
sera pas aussi exhaustive que celle que pourrait-vous suggérer certain média ou
même certaines revues de fin d’année. La raison? Parce que j’ai sensiblement oublié
une grosse partie de ce qui s’est passé en 2012. Égocentrisme, quand il est mal
placé, ben ça donne cela.
Par contre,
je peux vous donner clairement la mienne. Qui sera plus du ton de souhait 2013!
Elle se
résume à pas grand-chose. Pas grand-chose étant un petit mot pour dire rien.
Rien n’a vraiment bouger en 2012. Par contre, tout s’est réveillé. Et ça, c’est
déjà un début. Je peux dire que JE me suis réveillée. Réveillée sur nos enjeux
planétaires (ne vous inquiétez pas, j’étais quand même au courant, je suis pas
si autruche que cela!), nos enjeux politiques (pour avoir assister à quelques
reprises à certaines manifestions, j’ai quand même vu de visu ce qui clochait
dans notre société; encore là, je ne fais pas l’autruche, je ne fais que me
rendre compte que la plupart des individus qui peuplent notre belle province
demeurent encore et toujours des brebis vachement égarées!), nos enjeux
environnementaux (ça, vous la voyiez venir à grands galops, je m’en formalise
pas…).
Bref,
beaucoup d’éveil. À savoir si cette belle planète va rester sur ses wake-ups ou
tout simplement retourner sur sa prescription de valium. Ou tous autres
anti-dépresseurs. Je peux sembler défaitistes, mais maintenant que nous avons
échappés à cette (utopique et comment ridicule) fin du monde, j’ai comme un
vague pressentiment que tout va rester tel quel. Que n’importe quel système d’alarme
va être automatiquement anéanti par le dernier tube d’Occupation Académie. Je
divague? Possible, le riesling me monte légèrement à la tête. Mais vous en
faites quoi de votre conscientisation? Je sais que trop souvent, la mienne fait
défaut. Pas que je ne sois conséquente, mais bel et bien parce qu’elle est
submergée par mon quotidien qui fait en sorte que parfois, seulement parfois,
je peux difficilement agir. C’est vache, vous allez dire. Mais c’est vrai.
Nous
passons nos journées à essayer de vouloir sans pouvoir. Le pouvoir, c’est
quelque chose. La seconde que nous l’avons en notre possession, on sait pus
trop quoi faire avec. En fait, on le sait, mais on s’enfarge tellement dans les
fleurs du tapis qu’il perd tout son sens. Nous savons que nous sommes une force
contre ceux qui nous gouvernent, même si nous sommes ceux qui les ont élus.
Nous savons qu’ils le savent. Je reviens sur le 99%. J’y crois pas pas tant que
vous, vous n’y croirez pas. Ce n’est pas une parcelle de la population qui doit
se réveiller, mais bel et bien TOUTE la population. Je veux voir mes enfants
grandir dans un monde ou tout est possible, ou le droit de rêver est encore
glorifier. Je dis rêve, mais vous savez, nous vivons dans un rêve éveillé. Nous
y ajoutons nous-mêmes nos balises. Nous ne contrôlons plus rien, mais nous
détenons le savoir. La notion que nous sommes tous unis, dans une même et
unique matière. Dans le confort de notre foyer, nous faisons quand même parti
de la réalité de notre voisin, parce que scientifiquement parlant, tous les
atomes se touchent. Si cela n’est pas suffisant à se donner ne serait-ce qu’un
infime espoir que nous pourrions être ensemble, je vois plus ce qui pourrait le
faire.
J’ai mes défauts, qui sont aussi les vôtres. Je
ne peux me dissocier de vous, de la même façon que vous êtes mon bonheur et je
suis le vôtre.
Il faudrait réaliser que le monde de demain ne
peut se faire sans nous. En fait, il ne peut se faire sans vous…
Pour 2013, je me répète encore et toujours. Je
veux faire parti de vous. Je veux que vous deveniez moi. Savoir ce que nous
voulons, c’est définir ensemble le monde que nous méritons…sans tomber dans le
défaitisme, si nous nous endormons encore sous les contes de nos dirigeants,
nous ne méritons pas de vraiment vivre notre ‘’heureux pour toujours’’…
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