Ce que ça d'l'air quand je me fais déranger à tout bout de champs (dans les prairies)

L’irrégularité de ma personnalité.

Ou assurément celle de la planète entière. Pas besoin de l’écrire pour en évaluer la teneur, juste à regarder autour de soi et voir comment tout marche tout croche. Et pas seulement la personne avec une canne et le pied bot. (1er dérangement)

Juste dans mon quartier, le nombre d’itinérants est astronomique. On n’est pas dans le centre-ville de Montréal, on est dans l’est de la ville. À même pas 10 minutes de métro, on arrive à Westmount ou il y a trop d’opulence. Petite différence. (Bon, j’exagère, un bon 20 minutes de métro). Donc, la richesse voyage à environ 20 minutes de métro. (Nouvelle unité de mesure, on vit avec son temps). Et ce n’est pas uniquement les itinérants, ce sont ceux qui sont enfermés entre leur quatre murs qui en arrachent. Ils ont la chance de ne pas ‘’itinérer’’, mais ils rushent.

Le nombre de chats itinérants aussi est exponentiel. Avec la possibilité d’une unité mobile de stérilisation des animaux, qui d’ailleurs est en discussion ou plutôt a WIP, cela pourrait diminuer de beaucoup la population itinérante féline.(2ieme dérangement) La solution est à porter d’autobus mobile. Point.

Les prostituées aussi sont assez présentes merci. On les voit pas, mais elles apparaissent, un peu comme le printemps, elles sortent de leur trou. Je n’ai rien contre elles, c’est leur exposition, celle qui les rend vulnérable, qui me dérange un tantinet. La solution serait de pouvoir leur offrir un endroit sécuritaire ou ‘’attendre’’ leur client, mais là aussi, on n’est pas encore prêt à offrir cette opportunité de sécuriser un travail qui pourtant, a une demande. Vous pourrez dire ce que vous voulez, il y en a une. (3ieme et 4 ieme dérangement, ce qui fait que je pars dans tous les sens là) 

Et il y a aussi le ‘’pattern’’ qu’on reproduit. Parce qu’il est ancré solidement dans nos gênes. Celui-là même qui fait que plusieurs ne bougent pas, observent et commentent, mais ne changent pas.

Le gène de l’inaction. Seulement, je crois comprendre maintenant ce qui fait qu’on ne bouge pas, même quand on donne l’illusion qu’on le fait (manifestation, signature de pétitions, recherche, exposés, colloques, sommets, alouette!) c’est que ce n’est pas la bonne élite qui est au pouvoir. Ce n’est pas l’être humain qui décide, mais une grosse machine hyper bien huilée qui est la société. Dont nous faisons partie.

J’entends régulièrement d’un côté comme de l’autre, des ‘’réveillez-vous’’, ‘’un individu ne peut pas faire la différence’’, ‘’je-me-moi’’. Trop d’égocentrisme. On veut sauver la planète mais on ne sait même pas comment aider la personne à côté de nous. (5 ieme dérangement).

Je me disais que je dois être folle d’être malheureuse dans mon bonheur. Ben oui, chose, je suis malheureuse dans mon bonheur. Va savoir.

Parce que je ne peux contenter personne, encore moins moi. Je vois un tas de choses, tous les jours, qui font que je me referme sur moi-même, parce que je ne peux rien y faire, sur le moment. Plus tard, j’y pourrais peut-être. Et encore. On me mentionne le carpe diem. Ok. Quand je veux l’appliquer, là, maintenant (c’est pas mal le but de cet expression latine), y’a toujours, immanquablement, un truc qui m’empêche de le faire. Va savoir. (juste les deux paragraphes du dessus, ben j'aurais du les relire, mais f*** it, j'ai pas le goût, je vois le soleil).

Je n’ai pas la solution à tout ce qui se passe dans le monde, tout ce que sais, c’est qu’il va mal. Et qu’on a les mains pleines pas mal.

Juste un petit aparté, juste là, m’adresser à mon blog, c’est mission impossible. J’me suis faite déranger au moins 5 fois…


Fa que, voilà, entre autre, les irrégularités de ma personnalité. C’est le reste de la planète J!    

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