J'ai un (petit) lectorat... :)


J’en ai écris un hier, je devais d’en écrire un autre aujourd’hui…pourquoi? Pour 2 raisons…j’ai commencé à lire un Sherlock Holmes et un roman érotique a la fois et 2, parce que je veux partager un petit bonheur que j’ai eu ce matin en me levant…ils sont rares, croyez-moi.

Bon, le lien avec les 2 livres c’est que je me suis rendue compte que j’ai négligé que trop mon écriture…pleins de projets, pleins d’idées en tête et qu’est-ce que je fais quand je me fous devant mon écran d’ordinateur? Je glande…royalement. Vive internet. Il y avait même un temps ou je ne faisais que downloader des films et de la musique…what a waste of time…en fait non, on a tous besoin de musique dans la vie, sinon quelle serait la trame sonore de nos joies et nos peines…tout est associé a une chanson…TOUT…bref…

Donc, en lisant un livre de Sherlock Holmes, en anglais par-dessus le marché, je me suis rendue compte qu’écrire finalement, c’est tout simplement une question de conditionnement. (je ne sais pas pourquoi c’est cette illumination précise qui m’est venue, but just face it, la vierge marie pourrait m’apparaître dans le métro, for all i know…)…(en passant, si vous vous demander pourquoi les phrases en anglais, don’t ask!, c’est une phase, j’imagine…non, j’espère…isssshhhh)…Mais en lisant Sir Arthur Conan Doyle, la transposition fut facile. Réussir à faire vivre un personnage plus réel que fiction, au travers des yeux de son compagnon, tout aussi fictif, écrit par une personne réelle. On parle de plus qu’une transposition de la vie réelle en fiction, c’est exactement l’idée derrière l’écriture…entamer le réel en créant l’illusion. N’a-t-on pas l’impression que Sherlock pourrait réellement se trouver au 221 Baker Street? Qu’il pourrait tout simplement faire des séminaires et donner des cours, bref, être plus réel que réel…nous sommes chanceux de pouvoir lui mettre un visage grâce à Guy Ritchie, sous les traits de Robert Downey Jr, mais nous pouvons toujours continuer à nous l’imaginer comme bon nous semble…grâce au descriptif si juste de Watson…je ne me suis pas découvert une passion pour Doyle, mais un intérêt sur sa façon d’écrire…

Le roman érotique, je l’ai commencé en allant travailler ce matin…Françoise Rey, la femme de papier. Elle est l’auteure d’Histoire d’O, un livre qui m’a marqué d’une drôle de façon…je n’attends pas moins d’elle dans ce roman. Je suis dans l’expectative de saliver et je crois que j’en serai plus que satisfaite…toujours difficile par contre de garder son air ‘’naturel’’ dans un autobus lorsque nous lisons ce genre de livre…bah, personne ne sait…pas plus qu’on ne sait la couleur de mes sous-vêtements… 

Ce qui finalement a débouché sur mon petit bonheur de ce matin. En fait, plus une évidence, un peu aussi à la suite de ce que j’ai écrit hier. Je me suis rendue compte que par le truchement de mon blog, je pouvais passer certains messages qu’ordinaire je ne pourrais passer. Dans la mesure du bon goût. Évident, quand nous savons que des gens qui sont directement cités dans un blog lise ce dernier, nous ne pouvons que demander si le message passe clairement ou qu’ils (elles), n’y voient que des lubies de femme désœuvrée de la vie…du moins, de la sienne…Je sais que vous me lisez. Je ne sais pas ce qui se passe dans votre tête par contre. Et je ne suis pas sure que je voudrais le savoir. À quoi bon? Généralement, je m’adresse au passé, en essayant de forger un meilleur futur et surtout des décisions plus éclairées et surtout moins passionnées. Je ne pourrais jamais faire de la sorte. Sous un air de personne réfléchie et responsable se niche une adolescente impulsive et émotionnelle qui ne fera que sortir lorsqu’il sera le temps de.

Je ne crois pas qu’elle soit dangereuse, seulement trop naïve et fougueuse pour certains. Elle aime le jeu, sa mythomanie mystificatrice, son improbabilité et surtout, surtout son inconséquensibilité… n’est pas un mot, on s’en fout et surtout, je m’en fous…

Bon lundi tous…

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