Un lundi parmis tant d'autres...
Lundi 5 avril 2010. Rien de neuf dans ma vie…si, en fait, quelque chose de neuf, ou du moins qui se veut neuf. J’ai vaguement réussi à me démener et m’extraire de la vase dans laquelle je m’étais enlisée depuis maintenant 10-15 ans. Bon, je ne suis plus dans la vase, mais je suis encore au fond. En fait, je ne le touche pas vraiment. Vous savez, celui qu’on devrait toucher pour nous permettre de nous donner un élan, nous permettant d’éventuellement refaire surface? Tranquillement mais surement. J’ai encore beaucoup de démons auxquels faire face et surtout, a abattre. (Et cela, venant d’une fille qui croit dur comme fer qu’elle a vendu son âme au diable adolescente…et non, pas dans un sabbat ou autre…lucidement et candidement…).
Je dis que je me suis désenlisée de la glue malsaine dans laquelle j’étais. En fait, cela ne peut pas être plus faux. Je suis encore dans ma routine que je considère responsabilité, fait ma course quotidienne, ai mes questionnements ‘’by the hour’’…sauf que je me dis que je dois trouver une façon positive dans tous cela.
Genre, me dire que me lever a 5h30 du matin devrait être une bénédiction, me permettant d’avoir du temps uniquement pour moi et communier avec la nature citadine. (ou une CRISS de bonne raison pour recommencer mon jogging matinal…GENRE!!!)
Que de réveiller mes deux ‘’poches de merveilles’’, je devrais considérer cela comme étant un défi quotidien…avec lequel je dois de trouver de nouvelles façon de les extirper de leur sommeil.
Que de me rendre au boulot avec les même têtes blasées (et parfois même, quelques unes extrêmement sympathiques et combien tout simplement sex…en passant, si par un heureux hasard quelqu’un quelque part connait le beau mec avec un style tout simplement craquant de la 125 vers les 17h30 qui descends a Bennet, lui refiler mon numéro svp…) devrait être pour moi une source d’inspiration..N’ai-je pas mentionné qu’il fut un temps ou lorsque je prenais le bus, je m’imaginais les gens en plein orgasme…du moins la face qu’ils devaient faire lors de…
Que d’arriver au boulot et avoir encore à marcher sur des coquilles d’œufs pour ne pas offenser Miss MBa mal baisée, devrait venir chercher en moi le meilleur et de tout simplement acquiescer à toutes conneries qu’elle peut dire sans tomber dans une camaraderie hypocrite, tout en recherchant le professionnalisme dont je me crois incapable…ce qui est faux.
Que d’accomplir tout cela seule, chaque jour, en n’ayant comme confident que mon écran et dieu merci, Sylvain, de chair et d’os, je me dois de me rendre mes lauriers. Je sais que je m’essouffle beaucoup, chaque semaine. Je me suis rendue compte d’une chose. Je ne suis pas une femme de carrière, d’où parfois mon relâchement au travail. Effectivement, mon travail, c’est mon travail. Si j’étais payer pour écrire, je ne considérerais plus cela comme du travail, mais ce que je suis, donc ce ne serait plus du travail. J’aime ce que je fais, mais ce n’est pas moi. Je le sais. Et c’est ce que j’ai découvert depuis environ 2 jours. Pour plusieurs, c’était peut-être évident. Pour moi aussi…mais maintenant que je l’ai affirmé, il en sera peut-être plus facile de le changer…
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