Sans images

Samedi pluvieux. Comme il s’en fait régulièrement au mois de mai. Samedi de farniente. Du moins, j’ose me l’espérer. Il n’en sera pas…


J’ai réfléchis à mes possibilités de pouvoir retrouver quelqu’un avec qui partager ma vie et mes lubies. Apparemment, mes chances pourraient être bonnes. Par contre, elles pourraient être nulles aussi. Je me suis rendue compte qu’il fallait avoir un minimum d’écoute et un maximum de capacité d’entrer dans mon monde. Et je ne parle pas de mon monde de tous les jours. Je suis devenue une égoïste. Je veux que LA personne se rallie à ma cause. Je veux pouvoir créer sans être juger, respirer sans avoir à courir après mon souffle ou l’impression d’être branchée artificiellement, je veux rien qui pourrait entraver mon besoin de donner autour de moi, sans nécessairement recevoir.

Je donne sans l’expectative de recevoir en retour. Je me sais pertinemment manipulatrice, mais manipulatrice de fantasmes. Je ne vous mets dans l’idée que ce que vous voulez vivre. Donc je veux que cette personne me permette de faire comme tel.

Je veux aussi quelqu’un qui sera à mes côtés lorsque je serai en proie de démons intérieurs qui voudraient que je calisse tout cela là et parte en montgolfière au Japon. Je veux que cette personne encourage cette follerie tout en sachant très bien qu’elle n’est que passagère. Je travaille trop avec ma tête, j’aimerais lui donner un break…de temps en temps…(en fait, tout le temps…)…mais parlant de follerie, certes, elle est passagère, mais je le ferai un jour, partir sans laisser d’adresse, tout simplement sur un coup de tête…je veux quelqu’un qui sera capable de le faire avec moi…

Je ne le veux pas nécessairement fort. Ou un gabarit immense. Je m’en contrefous. Je le veux intègre par contre. (je me relis, et je me rends compte que j’ai déjà écrit quelque chose du genre…ANYWAY…Je continue quand même…

Je veux quelqu’un qui va m’alimenter, de la même façon que je pourrais l’alimenter. Je veux me faire muse, pour diverses raisons. Je ne veux pas réfléchir ou penser à ce qui se passe autour de nous, je le vis, tout simplement, à tous les jours. Je veux donc être capable d’exulter ma rage de vivre et de mon dégout de la race humaine au travers ce que j’ai trop longuement négligé, mon écriture.

Je le veux amant néophyte de mon corps et mes lèvres. Ne sachant pas à quel point je peux être chatte au travers de mon semblant de pudicité. Je le veux vierge de toute caresse de ma part, pour finalement connaître si je peux être moi finalement, avec mes lubricités et surtout, mes tentatives ratées d’être sensuelle. Je veux justement que le mot en disparaisse et je veux redevenir sensuelle, tout simplement.

On dit que l’on parle beaucoup avec notre corps. C’est totalement vrai. Il faut dire que ce sont les parties que l’on voit au loin avant que la personne ne nous adresse la parole. Il va sans dire que si je ne pourrais supporter d’être toucher, il est fort probable que je ne pourrais entamer une conversation. Et dieu sait que j’aurais parlé cette semaine… (Euh en passant, n’aller pas croire que parce que je vous parle que je veux automatiquement que vous me baisiez…). Je peux être explicite dans mes gestes aussi…vous le sauriez… 

Maintenant, dernière chose, je veux qu’il soit finalement celui que je ne croyais pas. Un peu abstrait dans cet énoncé, mais qui en dit long. Je veux que finalement, en me levant un matin d’une veille ou je l’ai entraperçu, que je me dise que finalement, je me leurrais tout le long et qu’il était juste là…

Mais avant tout, je veux que lors des jours gris, il puisse me faire voir le soleil…

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