On avance, on ne recule plus...

Billet du vendredi!



Pour ceux qui me connaissent savent que je planche depuis un bon moment sur un recueil de nouvelles. Il est présentement en réécriture et corrections. Après avoir réfléchi longuement, je me suis demandé ou exactement je voulais aller. J’ai eu la chance de pouvoir faire une introspection intense lors de mon stage au Sénégal et plusieurs choses se sont casées automatiquement. Je ne peux effacer le passé, je ne peux qu’avancer.


Réaliser cela à 36 ans, c’est pas rien! E t ce n’est pas mauvais en soi…je considère que ce que j’ai (ou pas) vécu ces dernières années, les expériences cumulées et les gens que j’ai rencontré m’ont fait grandir d’une façon, parfois reculer d’une autre. Mais intrinsèquement, ils font partis de moi. Ce qui affecte parfois ma façon d’être et ma façon de penser. Mais, vous savez, chasser le naturel, il reviendra au galop. J’ai réussi à développer une patience qui, ma foi, me surprend encore. Ce que j’ai calmé, et bien, il revient tranquillement : ma soif insatiable de tout savoir, tout connaitre et de tout avoir tout de suite. Mais maintenant, ce trait de caractère est teinté de cette patience acquise, se qui fait que oui, parfois, je capote au moindre petit ‘’set back’’, mais je me dis que demain est un autre jour, que ce que je ne peux pas régler maintenant, je peux le régler demain, assurément. A chaque question, il y a une réponse et forcément, une solution. Sauf qu’il faut parfois laisser aller pour ne pas se laisser porter par les émotions.


Lorsque j’ai mis la plume à ma dernière nouvelle, j’étais extatique. 4 ans de page blanche pour arriver à un final, me suis-je dit. Le moment passé, j’ai réalisé la tâche ne faisait que commencer. Et comme tout bouge à un rythme effréné, je ne savais plus où donner de la tête. J’ai toujours dit que j’étais experte à organiser et conseiller la vie des autres, mais une bien piètre organisatrice de la mienne. Et c’est correct. On prend difficilement du recul face à qui nous sommes, ce que l’on veut vraiment et surtout, comment y arriver. Il m’est plus facile pour moi, de réussir au travers les autres. Chose dans laquelle je me complais. Pas que la vie des autres est plus intéressante que la mienne, mais comme je suis une ‘’éponge’’, j’aime vivre à travers ce qu’ils sont, ce qu’ils deviennent et ce qu’ils seront. Il est fascinant de voir quelqu’un ‘’réussir’’ et d’en faire partie! Et je suis entourée de gens qui ont tellement de talent. Par contre, je ne m’oublie pas là-dedans. Au contraire. À même leurs aspirations, les miennes se rejoignent. Mais je suis paresseuse. Très. Toujours en ce qui me concerne, on s’entend! Donc Fully Charged est en réécriture depuis maintenant 2 semaines, et je stagne. Pas que je ne veux pas, c’est que je stagne, tout simplement. Parce que je m’implique ailleurs. Parce que je veux m’impliquer ailleurs. Parce que cela me permet de perspectiver exactement ou je veux aller…contradictoire vous dites? Aucunement!


Fully Charged sera terminé dans les temps que je me suis fixé. Je ne m’inquiète plus maintenant. Il est 5 ans et plus de ma vie, je ne peux pas le remiser sur une tablette et tout simplement le laisser aller. Qu’il soit publié ou non, j’en retirerai la satisfaction que j’aurai essayé. Mais surtout, que je l’aurai complété. Et s’il est publié, je sais pertinemment que vous y serez…


Donc, à lire prochainement :)!!!!

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