Opé(rationnelle)

Il faut que j’arrête d’avoir peur. Il n’y a pas d’autre phrase qui pourrait résumer comment je me sens. Il y a longtemps que je ne me suis sentie aussi bien, à l’intérieur de moi et plusieurs choses et gens en sont responsables. Que ce soit ce qui m’arrive récemment, que ce que j’ai vécu il y a maintenant 1 mois et qui forcément, m’a changé de beaucoup. Je suis la même personne, mais avec un petit quelque chose de plus. Ce petit quelque chose de plus n’est pas suffisant pour éliminer complètement mon petit (car il a diminué, je l’avoue, et de beaucoup…) manque de confiance en moi. Je sais que je suis capable de plusieurs choses, suffit tout simplement de m’y atteler et ne rien laisser me brimer. Facile à dire, plus difficile à faire. Par contre, ce que je me rends compte, c’est comment je suis toujours aussi rêveuse et romantique. C’est un trait enfantin, un brin, qui forcément, me laisse un peu sur ma faim. Ce n’est pas vrai. Je suis injuste. Mes rêves, j’y tiens. Et si je rêve, donc je suis (ah, Léolo, tu n’es jamais vraiment très loin, merci JC. Lauzon!). Et qu’arrive-t-il lorsque les rêves sont encore mieux que le scénario que je m’étais fait? En fait, comment expliquer qu’une chose dans ma vie, sur laquelle j’ai pensé une bonne partie de l’année, soit encore mieux en réel. Explication : je ne veux pas vivre ma vie complète dans ma tête, c’est impossible, mais la ou j’accroche, c’est le trop naturelle de la chose, le fabuleux de, l’improbabilité de, le…j’arrête. J’idéalise possiblement trop. En fait, je crois que j’idéalise trop.

Je suis une personne forcément simple, avec mes complications mentales. Ce que je trouve hallucinant, c’est d’entendre quelqu’un d’autre dire des choses que moi-même je dirais…que par ‘’pudeur’’, je retiens. En fait, il y a surement plusieurs choses que je ne dis pas. Et que j’aimerais dire. Puisqu’elles sont encore au niveau embryonnaires dans ma tête et que je ne me les explique pas, je ne suis pas pour ‘’shooter’’ un tas de conneries et passer pour une illuminée. Ce que je suis de toute façon. C’est mon côté ‘’petite fille’’ qui passerait peut-être pas. Personne ne peut être au même niveau. Je suis prête à me dire que c’est passager, que tout devrait passer, mais l’envie, le regard, l’imagination (et oui, encore elle!), la motivation, l’inspiration (parce que oui, j’ai retrouvé mon inspiration), l’idée que je pourrais aller plus loin et toujours plus haut, c’est de moi qu’elles proviennent mais… J’ai rencontré des gens dans ma vie qui ont fait ce que je suis maintenant, j’ose croire que ceux qui sont entrés dans ma vie les 5 dernières années m’aideront à devenir ce que je dois être. Et ça, ce n’est pas du rêve. Je sais que je suis une passionnée, mais parfois, cela peut passer pour de l’entêtement. Et si c’est ce que les gens perçoivent, et bien soit! Je ne peux poser de conditions sur mes actions, encore moins sur les choses que les gens font autour de moi. J’inconditionnel tout, absolument tout. Parce que je sais que tout vient avec une condition, généralement. Nous nous les apposons personnellement. J’ai recommencé a croire a certaines choses que je ne croyais plus possibles, pour différentes raisons. A 36 ans, certaines choses sont laissées de côté et malheureusement, on ne se permet pas de les vivre à fond. Il faut dire que des circonstances font en sorte qu’il est difficile de les vivre pleinement.

Une chose que j’ai apprise par contre au cours de mon périple Africain : ne rien prendre pour acquis. Qu’il faut s’investir pleinement et activement pour garder ce que nous avons, dans toutes les sphères de notre vie. Arrêter de se poser des questions et agir. Il me revient, dans ces situations-la, un extrait d’un livre de Tremblay. Dans cet extrait, (la nuit de princes charmants), il explique qu’a l’opéra, tout est ridicule parce que chanté (il est ridicule de croire que Mimi dans La Bohème, s’époumone pendant une longue période, étant atteinte de phtisie!), donc, absurde dans la vie réelle. A moins d’imaginer ladite Mimi avec un masque a oxygène et un soluté collé au bras, la peut-être. Donc j’adhère pleinement aux écrits : pour le reste de ma vie, j’aimerai en chantant. Pas parce qu’aimer en général est ridicule, mais dans les temps présents, je crois que cela passerait mieux que de s’exposer ouvertement?

Je m’imagine très bien passer une entrevue en chantant. M’engueuler en chantant. Remarque, j’ai bien accouché en chantant, et croyez-le ou non, malgré le sérieux de la situation (28 heures de travail!), les infirmières trouvaient plus relaxant venir lorsque je les ‘’boutonnais’’ que d’aller voir la femme d’à côté qui hurlait. Perceptions j’imagine.

J’essaierai, on verra bien…et si la vie devenait un opéra?

Allez hop, c’est parti…

http://www.dailymotion.com/video/xlvud_maria-callas-puccini-vissi-d-arte_music

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